Le coaching relève d'un 'accompagnement au changement', qui a pour but l'atteinte d'un objectif. Cet accompagnement prend en compte l'écologie de la personne, le contexte dans lequel cela s'inscrit.
C'est donc une vision systémique, qui part du principe que le client appartient à un système relationnel complexe, où se développent des réactions souvent imprévisibles. Surtout lorsque ce système doit conduire à des changements humains et/ou à son propre changement.
Dans les enjeux éventuels, il peut s'agir alors d'ouvrir sur d’autres manières d’appréhender cette réalité, avec des outils adaptés à la complexité des liens établis, avec lesquels il y aura à composer.
Par exemple, face à une situation bloquée pour le coaché, la relation qui se crée avec le coach, pour tenter de résoudre le problème, est souvent une métaphore de la situation réelle.
La relation de coaching devient alors un moyen d’autodiagnostic, de découverte de nouvelles options et d’apprentissage durable par l’expérience.
Le contrat de coaching se développe au fil des séances comme un processus de changement en 'résonance' avec le système en place dans sa vie.
Ce processus doit permettre une amélioration, qui peut être professionnelle, collective, ou individuelle (dans l'autonomie, les responsabilités, la disponibilité, l'efficacité, la croissance, un mieux-être, etc.)
Cette approche s'appuie sur la bienveillance, l'empathie, l'écoute et le non-jugement, qui favorisent un lien de confiance et de respect mutuel, ainsi que sur le choix des outils appropriés à la situation (Le développement de la personne, Rogers, 1968).
Aujourd'hui, le coaching est au croisement de deux principaux champs que sont la relation d'aide et l'entreprise.
D'un point de vue déontologique, l'exercice du métier s'appuie sur un dispositif pratique qui fait référence, d'une certaine manière, à celles déja établies dans les associations nationales et internationales(1). Cette déontologie définit un ensemble de règles et de devoirs, qui contribue au professionnalisme du coach, de la conduite qu'il aura à tenir, des rapports avec ses pairs, avec ses clients et son public(2).
Le professionnalisme rappelle l'importance d'avoir une bonne connaissance des profils professionnels, des profils de manager et de cadre, des organisations et des entreprises. Mais pas seulement ! Cela porte également sur le comportement personnel du coach, ainsi que sur l'acquisition de nouveaux comportements, mieux adaptés, qui soient congruents.
En plus d'être une belle manière de promouvoir la profession, elle s'inscrit dans une démarche de certification, qui insiste sur le sérieux d'un référentiel de compétences, ou par la suite d'une supervision continue.
Ce code de déontologie " vise à formuler des points de repère qui prennent en compte les spécificités du coaching en tant que processus d'accompagnement d'une personne dans sa vie professionnelle. Ce code est donc l'expression d'une réflexion éthique ; il offre des principes généraux dont l’application pratique requiert une capacité de discernement"(3).
1/ Notamment SFCoach - Société Française de Coaching - et ICF International coaching Federation.
2/ https://cairn.info/revue-humanisme-et-entreprise-2013-1-page-41.html